Chapelle Saint-Nicolas

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Cette ancienne église paroissiale d’Ottrott-le-Bas fut construite au 12ème siècle par les parents de Gertrude de Rathsamhausen. De l’époque romane subsistent encore les fondations, le chœur (arcades intérieures), le porche principal et le fronton sud.

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Château-fort de Rathsamhausen

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Ancien château-fort du Xue siècle dressé à 500 mètres d’altitude, ses vestiges surplombent maintenant la commune d’Ottrot. Il se compose aujourd’hui d’une tour d’habitation ainsi que d’un donjon cylindrique. Ses ruines sont inscrites au titre de monument historique.

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Couvent du Mont Sainte-Odile

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L’Abbaye du Mont Saint-Odile, fondée selon la tradition en 680 par Sainte-Odile, fille du Duc d’Alsace sur le site du Hohenbourg, conserve quelques magnifiques parties romanes. La Chapelle Saint-Jean-Baptiste, où se situe le sarcophage d’Odile, date du tout début du 11e siècle (linteau roman orné de branches palmettes et rosaces). La Chapelle Sainte-Croix, légèrement postérieure, possède un magnifique pilier central dont le chapiteau est orné de palmettes et de 4 masques grimaçants situés sur les angles (deux d’entre eux nous tirent la langue). A ces quatre tètes correspondent des mains sculptées sur la base de la colonne. Le couvent conserve aussi une belle stèle historiée, vestige de l’ancien cloître. Elle date de la seconde moitié du 12e siècle (v.1167). Elle représente une Vierge à l’Enfant avec à ses pieds deux abbesses du Hohenbourg, Relinde et Herrade*. En adoration, elles lui tendent un livre (on est tenté d’y voir l’Hortus Deliciarum* mais il s’agit vraisemblablement d’une charte de donation ). Sur une seconde face on peut voir Saint-Léger et sur la troisième le Duc d’Alsace Étichon remettant l’acte de fondation du monastère à sa fille Odile. Cette stèle est vraisemblablement l’œuvre du sculpteur ou de l’atelier qui travaillait à Rosheim.

On doit le fameux Hortus Deliciarum à Relinde et Herrade (1167-1196), abbesses du Hohenbourg nommées par les Hohenstauffen. Foudroyé dans le bombardement de la Bibliothèque de Strasbourg, en août 1870, le Jardin des Délices n’était pas seulement le plus beau des manuscrits de l’Alsace romane : c’était un des plus grands trésors de l’art du Moyen Age.Les calques et les copies réalisés avant la destruction donnent la mesure de ce qui a été perdu et permettent, malgré tout, d’en garder la mémoire.

Le Hortus Deliciarum ou Jardin des délices (« Paradis »), est un des plus fameux manuscrits du Moyen âge. Réalisé sous la direction de l’abbesse Herrade (v. 1167/1176- 1191/1195), c’est une encyclopédie destinée à la formation des religieuses de l’abbaye de Hohenbourg. Il comprenait 342 folios, sur lesquels des enlumineurs avaient peint 336 miniatures, rassemblant près de 7000 personnages. Le texte proprement dit est une anthologie chrétienne découpée en quatre grandes sections : l’Ancien testament, le Nouveau testament, la vie religieuse et le salut. Au total, Herrade a sélectionné 1160 extraits empruntés à une cinquantaine d’auteurs

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Chapelle Saint-Jacques

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La tradition veut que cette chapelle ait été fondée au 9e siècle par les cinq chevaliers qui accompagnaient le chameau porteur des reliques de la Sainte-Croix. L’animal, libre de son itinéraire, aurait fait un premier arrêt à l’emplacement de cette chapelle avant d’élire domicile à Niedermunster. Située à 300 m de cette dernière, elle en est aussi contemporaine (12e siècle). Au 18e siècle elle aurait servi de métairie, puis de maison forestière avant d’être détruite en 1814. Les vestiges conservés sur une hauteur de d’1,5m permettent d’identifier une nef rectangulaire à deux travées et un chœur carré lui aussi. Quelques vestiges laissent penser que l’édifice était couvert d’une voûte d’ogives avec arcs doubleaux. La légende dit que les grosses pierres qui dépassent du sol en plein milieu de la nef on été sciemment laissée pour rappeler les bosses du chameau.

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