L’édifice remonte au second tiers du 12e siècle. En dépit d’importantes restaurations aux 19e et 20e siècles, il garde son plan primitif (basilical sans transept à trois nefs se terminant par des absides semi-circulaires) ainsi que quelques caractéristiques romanes. A l’extérieur, le chevet est décoré de lésènes et d’une frise d’arcatures lombardes qui reposent sur des consoles ornées des masques et des têtes d’animaux. Les entailles visibles sur les côtés du portail d’entrée ont été tracées par les paysans du village qui, avant les récoltes, aiguisaient leurs outils pour les faire bénir.